Avec le temps et l’expérience, je pense avoir compris que tout est équilibre dans l’entraînement, et peut-être encore plus lorsque nous recherchons la performance.

 

Dès l’instant où un athlète se spécialise dans une discipline, celui-ci s’expose à des déséquilibres dans sa motricité, sa condition physique. Et plus cette spécialisation dure, plus ces déséquilibres sont importants.

 

PRENONS QUELQUES EXEMPLES CONCERNANT LES BLESSURES :

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• Un nageur réalise constamment des rotations internes de l’épaule. Par conséquent, en permanence, il renforce les muscles participant à ce mouvement et délaisse ceux créant la rotation externe. La probabilité pour que cet athlète ait une tendinopathie de la coiffe des rotateurs est très forte.

• Certains coureurs sollicitent préférentiellement leurs ischiaux lors de la phase de poussée au sol, et moins leurs fessiers. Par conséquent, la contrainte est davantage concentrée sur un des deux groupes musculaires. La probabilité pour que ces athlètes aient une inflammation de l’ischiaux est aussi importante.

 

Le piège dans la spécialisation réside dans le fait que ces déséquilibres ne sont pas visibles, du moins au début, avant que la blessure n’apparaisse…

 

Une autre limite de la spécialisation concerne le développement des qualités physiques. Les sportifs d’endurance développent principalement leurs capacités d’endurance musculaire et cardiovasculaire, mais moins leurs capacités de force & puissance. Pourtant, les bénéfices à les développer sont non négligeables.

 

Au final, le problème dans tout ça n’est pas la spécialisation dans une discipline : c’est de ne rien faire pour éviter ces déséquilibres.

 

Je ne pense pas qu’un sportif à la recherche de performance souhaite se confronter, à un moment donné de sa carrière, à une blessure ou une longue période de stagnation.

 

C’EST LA TOUT LE RÔLE DE LA PREPARATION PHYSIQUE : 

 

• Prévenir les blessures

• Développer toutes ses qualités physiques afin d’optimiser sa progression

 

Je te parle de tout ça en connaissances de cause. Durant ma carrière de nageur, j’ai suivi un programme de préparation physique très basique (travail d’endurance musculaire & gainage principalement) qui ciblait des qualités physiques que je développais déjà en nageant. Résultats ? Cela m'a procuré des inflammations aux épaules assez régulièrement, et je ressentais un manque de force et de puissance dans ma nage.

 

Quelques années plus tard, après avoir fait un détour par le crossfit, j’ai eu l’envie de nager à nouveau. Ma condition physique générale était alors bien meilleure qu’auparavant. C’est durant cette saison que j’ai pris conscience de l’impact de la préparation physique sur mes performances en natation, ainsi que sur la prévention des blessures. En seulement quelques mois, j’ai pu revenir à mon meilleur niveau, tout en ayant un volume d’entraînement hebdomadaire relativement bas.

 

De là m’est venue l’idée de lancer PrepAthlete afin de partager mon expérience et aider les sportifs d’endurance à intégrer la préparation physique dans leur entraînement dans l’optique d’optimiser leurs performances !